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Code Métro

    Fyly
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    Utiliser le métro parisien est une expérience codifiée. Il y a les utilisateurs de métro RATP Parisien et les autres…souvent des touristes.

    L’utilisateur Parisien « sait ».

    Le touriste ne sait rien et agace l’utilisateur Parisien.

    D’ailleurs, j’en profite…

    « Cher touriste,

    Merci de visiter Paris. Mais quand tu décides d’interrompre un usager dans sa lecture et son écoutage musical, il est bienvenu de le saluer en disant « Bonjour » et éviter de parler tout de suite en anglais.

    Merci, thank you, danke, gracias, arigato ect… »

    Revenons à nos moutons métros.

    Mes biens chers usagers, levez-vous

    Utiliser le métro peut être comparé une pratique rituelle religieuse. Dans une rame, les utilisateurs pratiquant savent quand il faut se lever des strapontins comme à la messe. Dans un wagon qui se remplit, il est de bon ton de ne pas utiliser des cm² négligemment en étant assis  sur un strapontin. A quoi reconnait-on un wagon assez plein pour être debout ou suffisamment vide pour être assis ? L’usager le sent, il sait.

    J’aime bien voir ce mouvement synchronisé : On arrive en gare, on vit le monde sur le quai et « hop », il n’y a pas de Danette mais tout le monde lève. Gare à celui qui reste assis quand la rame est pleine !

    Les grands n’ont pas de chance

    Plusieurs sources m’ont confirmé que les grands préfèrent rester debout si les strapontins sont occupés plutôt que de prendre une place libre dans un carré, pour cause de genoux qui touchent ceux des autres. On se touche beaucoup dans le métro (parfois trop…) donc si on peut l’éviter, les grands évitent. Merci à eux.

    Du positionnement ou la connaissance de la connaissance

    Les usagers se positionnent sur le quai en fonction de la localisation de leur sortie de métro. Dans la 9 avant Nation, beaucoup de personnes se trouvent en queue de train car elles vont prendre le RER A. Celles qui prennent la 6 à Nation se préparent à entrer dans le wagon au niveau de la machine Selecta à Maraichers. Certains passagers ayant connaissance de ces faits vont en profiter.  Il y a donc une méta-connaissance. Des usagers ayant un long trajet en perspective eux et souhaitant être assis vont entrer dans les wagons d’où beaucoup de monde vont descendre dans très peu de station.  Ainsi, pendant que les gens descendent et avant que les suivant ne montent, ceux-ci qui ont eu la révélation du positionnement peuvent s’assoir.

    Comprendre la subtilité du vocable

    « Rendez-vous au métro Rue du Bac », cela veut dire qu’on se retrouve en surface et non sur un des quais du métro.

    « Rendez-vous à Madeleine » ne veut pas dire « Rendez-vous sur les marches de l’église de la Madeleine mais au métro Madeleine – en surface –

    Dans les grandes stations type République, il convient d’indiquer le numéro de sortie à laquelle se retrouver.

    Encore une fois, celui qui sait le sait. (Aveux : je me suis fait avoir plusieurs fois en débarquant dans la capitale.)

    Du sexe des trains

    les métros sont féminins :

    • la une, la neuf, la quatre… sous entendu « la ligne une »

    Les RER sont masculins :

    • le A, le B… sous entendu « le RER A »
    Une sortie dans l’élégance

    poussez !

    Pour sortir du métro, il existe des types de porte différente selon les stations. Certaines sont des portes battantes qu’il faut pousser en appuyant où il faut. L’emplacement est indiqué par une zone verte mais je vous promets qu’il faut une « magic touch » pour les ouvrir. Il faut savoir faire.

    Les usagers le savent et quand on passe avec succès une de ces portes, on la maintient ouverte si un co-usager arrive pour sortir également.

     

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